Né le 13 novembre 1960, au sein d'une famille modeste, j'ai eu la chance de recevoir une éducation paysanne et internationale. Paysanne, grâce à mes grands parents maternels qui étaient des gens des bois et de la terre ; internationale, grâce à mon père devenu fonctionnaire des Nations Unies à Genève.

Ma mère était couturière de village. Elle m'a transmis le goût de l'expérience sensible, des matières et des couleurs. Dans son sillage et dès le plus jeune âge, j'ai développé un intérêt marqué pour la peinture. Pour autant, il n'était pas question de faire une école d'art loin du territoire natal ni d'envisager une carrière de peintre. J'ai donc conservé le goût de la peinture comme on laisse mijoter un plat au coin du feu. 

Boursier de l'ONU, mes études m'ont conduit à obtenir un doctorat en littérature française et comparée, et des certifications dans le domaine du numérique. J'ai longtemps enseigné en lycée international tout en étant chercheur associé à l'université d'Angers. J'ai aussi été traducteur, réviseur, concepteur de contenus digitaux.

Dès l'adolescence, j'ai été attiré par les expressions de la sagesse : celles des philosophies antiques, occidentales et indiennes. Plus tard, j'ai pu me rendre en Inde pour explorer les voies d’éveil, en particulier la philosophie de la non-dualité et le yoga tantrique du Cachemire. Cette ouverture m'a permis de côtoyer des êtres remarquables dont Jean Klein, Swami Digambarji et Arnaud Desjardins.

Ouvert à l'unité fondamentale des traditions, j'ai été en contact avec les milieux bouddhistes. J'ai suivi un cursus traditionnel dans un collège d'études tibétaines. On m'a ensuite demandé d'enseigner. Ainsi, le week-end, et durant plusieurs années, j'ai transmis les aspects historiques, philosophiques et spirituels de la voie du Bouddha, sans être bouddhiste moi-même.

Ces expériences m'ont donné l'opportunité de publier des livres sur le bouddhisme, les traditions primordiales et le numérique.

Aujourd'hui, je m'efforce de transmettre ce que j'ai reçu.